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Accueil Actualité

La santé mentale des hommes noirs, on en parle!

by Michele Modjom
décembre 1, 2023
25
498
VUES

Novembre, mois consacré à la sensibilisation à la santé masculine, nous incite à accorder une attention particulière à la santé mentale des hommes, en mettant en lumière la réalité au sein de la communauté noire.

Il est courant d’entendre les parents noirs encourager leurs jeunes garçons à être forts, à ne pas pleurer, à se comporter comme des hommes, reflétant ainsi l’idée qu’un homme ne devrait pas exprimer ses émotions. Cette éducation perpétue un schéma favorisant la virilité, le stoïcisme, la protection et la compétitivité chez la plupart des hommes noirs, dissimulant toute trace de fatigue ou de frustration. Dans une communauté noire patriarcale, les hommes, en tant que détenteurs d’autorité, se sentent obligés de masquer toute fragilité pour demeurer au sommet de la pyramide sociale, créant ainsi des hommes réticents à exprimer leurs émotions et mentalement instables, affectant notamment les femmes.

Selon le magazine TALKSPACE, les hommes noirs font face à des problèmes de santé mentale plus importants que leurs homologues blancs. Dans notre culture, les hommes noirs n’ont pas été enseignés à verbaliser leurs expériences émotionnelles, ce qui génère un sentiment d’isolement et de colère. Cette difficulté à exprimer leurs émotions peut entraîner une volatilité émotionnelle, se traduisant parfois par un repli sur soi dans leurs relations avec les femmes et leur entourage. Au pire, cela peut conduire à la toxicité de la masculinité, à la violence et à l’agression envers leurs proches. Une étude de l’ONU Femmes en 2019 souligne que l’Afrique est la région du monde où les femmes ont le plus de risques d’être tuées par un partenaire intime ou un membre de la famille. Ainsi, l’urgence de mettre en avant la santé mentale des hommes noirs permettrait de créer une atmosphère safe pour nos femmes et de nos jeunes filles, premières victimes d’une société générant des hommes mentalement fragiles.

« Un pas en avant »

Sur les réseaux sociaux, de plus en plus de personnalités influentes dans le divertissement et l’entrepreneuriat partagent ouvertement leurs défis en matière de santé mentale. Lors de son passage sur le podcast Drink Champs, le rappeur afro-américain Kanye West a abordé le sujet, soulignant que nous sommes tous confrontés à des problèmes similaires, faisant référence à son trouble bipolaire.

La tendance à la transparence se poursuit avec Jay Z qui discute publiquement de son infidélité et de sa thérapie à l’occasion de la sortie de son album 4:44.

Au Cameroun, l’acteur, réalisateur, scénariste et producteur Kang Quintus dans son film Nganù met en lumière l’impact que peut avoir la violence conjugale dans un couple sur l’éducation d’un jeune garçon noir dans sa vie d’adulte.

Nous assistons à un changement, mais il demeure lent!

Comprendre la relation entre les hommes noirs et la santé mentale est essentielle. La communauté noire masculine à elle seule est confrontée à des problèmes de santé mentale importants en raison de nombreux facteurs, notamment le statut socio-économique, le traumatisme intergénérationnel, la stigmatisation qu’entoure le besoin pour un homme noire d’aller chercher de l’aide. Notre attention sera focalisée sur la question de la masculinité noire et le manque de ressources en santé mentale.

La masculinité noire

La masculinité noire étant associée à la stigmatisation de la santé mentale, elle constitue un obstacle important dans la vulgarisation et la sensibilisation au sein de la communauté noire. Lors de l’esclavage, les hommes noirs étaient reconnus « forts » pour leur capacité à pratiquer des activités très physiques. Malheureusement, ce concept ne s’est pas arrêté à cette époque. Aujourd’hui, les hommes noirs qui pratiquent des sports professionnels , la musique et sont de grands hommes d’affaires, sont hautement considérés comme des « mâles alpha », de là se créent des complexes en matière de physique, d’appartenance sociale et bien d’autres. Étant donné que c’est la société qui dicte les normes, gros coup de pression pour les hommes noirs.

Le manque de ressources

Le manque de spécialistes en santé mentale dans nos communautés noirs n’arrangerait pas la situation. Car, un homme noir ne se verrait pas aller chez un spécialiste blanc qui ne comprendrait pas ses réalités. Les noirs n’ont pas accès à des soins de santé mentale culturellement adaptés. « Ce qui m’a inspiré à obtenir mon doctorat. C’est l’hypothèse de la psychologie selon laquelle la dépression des noirs ressemble à celle des blancs … mon travail consiste à attirer sur nos réalités en matière de santé mentale » Dr Rheeda Walker, The Unapologetic to Black Mental Health.

Sensibilisation

Il est essentiel de normaliser l’idée selon laquelle les problèmes de santé mentale sont courants et que demander de l’aide n’est pas une faiblesse. De plus, sensibiliser la communauté noire sur les symptômes physiques que peut manifester une personne souffrant des problèmes de santé mentale comme la dépression, les crises d’anxiété et d’angoisse, le surmenage et bien d’autres, et comment lui venir en aide. Au Canada, plusieurs organismes œuvres pour la santé mentale des noires :

  • Black Therapy List
  • Healing in Colour
  •  Black Healing Centre 
  •  Black, Indigenous, and People of Colour (BIPOC) Mental Health 

Il est essentiel de nous éduquer, ainsi que nos enfants en bas âge, sur l’importance et les luttes liées aux hommes noirs et à la santé mentale. Afin que la prise de conscience, l’acceptation et le changement puissent désormais commencer avec les nouvelles générations.

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Commentaires 25

  1. Lovelyne Steve says:
    1 an ago

    Franchement je n’aurais pas dis mieux. Il est temps que lumière soit mise sur les réalités de l’homme noir surtout en ce qui concerne la santé mentale. Ils ont besoin d’être écouter, d’être aimé mais surtout de sortir cette pensée de devoir toujours paraître fort parce que tel est le message qui leur a été inculqué dès le bas âge. Bravo Michèle, j’espère que ça aidera plus d’un!

    Répondre
    • Michele Modjom says:
      1 an ago

      Merci lovelyne pour ton commentaire et partage l’article dans ton entourage pour plus d’impact. Ensemble on va y arriver!

      Répondre
  2. Marione sorelle says:
    1 an ago

    Tout est dit , franchement notre culture devrait commencer par accepter ce que c’est que la maladie mentale et je crois que de là le changement se fera encore plus vite . Bravo michele , super article , hâte d’avoir une suite 🙃.

    Répondre
    • Michele Modjom says:
      1 an ago

      Merci sorelle pour ton commentaire et partage l’article dans ton entourage pour plus d’impact. Ensemble on va y arriver!

      Répondre
  3. Ange horty says:
    1 an ago

    Franchement tu as touchée les points sensibles que tout le monde pensent tout bas. Chapeau pour ce chef-d’œuvre et bonne continuation

    Répondre
    • Michele Modjom says:
      1 an ago

      Merci Ange pour ton commentaire et partage l’article dans ton entourage pour plus d’impact. Ensemble on va y arriver!

      Répondre
  4. Régine kamga says:
    1 an ago

    Bravo ma grande !👍tout est dit!

    Répondre
    • Michele Modjom says:
      1 an ago

      Merci Regine pour ton commentaire et partage l’article dans ton entourage pour plus d’impact. Ensemble on va y arriver!

      Répondre
      • TAKAM BRUNO says:
        1 an ago

        Très belle observation de votre part! C’est un fléau qui mine nos sociétés depuis très longtemps. Les abréviations que nous les hommes noirs avons de la santé sont très floues. Merci de votre contribution à ce sujet.

        Répondre
        • Michele Modjom says:
          1 an ago

          Merci bruno pour ton commentaire et partage l’article dans ton entourage pour plus d’impact. Ensemble on va y arriver!

          Répondre
  5. Catel Aurélie says:
    1 an ago

    Ton article est vraiment bien argumenté, j’ai adoré le lire et c’est un sujet qui est très peu abordé et cela même dans nos communautés. J’avoue, que j’avais des idées stigmatisantes sur la violence prédominante chez les hommes noires sans vraiment comprendre les biais cognitifs qui ont fortement forgé leur esprit. Le sujet de la « santé mentale » était exactement le mot idéal pour apaiser les tensions dans notre communauté. Il est important de briser les traumatismes et cet réflexion particulière commence à ouvrir les portes vers d’autres perspectives, car rien n’est perdu même si la marche semble longue. Continuons à étudier, continuons à obtenir les terres, les richesses et le savoir. C’est le prisme d’un soft power qui commencera à influencer le monde vers le positif à travers la vision de la communauté noire.

    Répondre
    • Michele Modjom says:
      1 an ago

      Merci Aurelie pour ton commentaire et partage l’article dans ton entourage pour plus d’impact. Ensemble on va y arriver!

      Répondre
  6. Val Mengue says:
    1 an ago

    Très bon article édifiant.Il est temps de reconnaitre que les Hommes eux aussi sont des humains c’est à dire ils ont le droit d’être fatigués face aux coups de la vie,ils ont le droit d’être faible, voir même pleurer,ont le droit de ne pas avoir des solutions à tout, et ont aussi le droit de demander de l’aide quand ils sentent la situation leur échapper,ils ne sont pas des « Iron man »ils sont Humains
    Bravo Mlle Modjom pour l’article
    Que des ondes positives🙏

    Répondre
    • Michele Modjom says:
      1 an ago

      Merci Val pour ton commentaire et partage l’article dans ton entourage pour plus d’impact. Ensemble on va y arriver!

      Répondre
  7. Bernard Talom says:
    1 an ago

    Très bon sujet Michèle! Votre article met en lumière un niveau de stress élevé en Occident. Les troubles mentaux demeurent un sujet tabou dans la communauté noire, avec beaucoup de personnes cherchant refuge dans les soirées où l’alcool coule à flots. Dans le Maryland, par exemple, les soirées de « Buvements » sont monnaie courante chaque week-end. Pour remédier à cela, il est crucial de prendre conscience du problème, d’encourager la consultation de professionnels de la santé mentale, et peut-être de prendre davantage de congés pour se consacrer à des activités plaisantes en famille. En somme, le travail ne devrait pas compromettre la santé mentale.

    Répondre
    • Michele Modjom says:
      1 an ago

      Merci Bernard pour ton commentaire et partage l’article dans ton entourage pour plus d’impact. Ensemble on va y arriver!

      Répondre
  8. Joel says:
    1 an ago

    Certainement il faudra s’adresser à quelqu’un, et suivant le goût peut être élevé pour certains personnes. Surtout en Afrique ou les besoins son encore primaire.

    Deuxièmement la peur suivant c’est s’adresser à la mauvaise personne. Ce suis suivant pourrais se retourner contre les hommes.

    Autres le regard d’un enfant vers son père n’es pas le même que Celui de la société vers celui là. Faudrai avoir un regard critique du genre de parents que les enfants veulent surtout qui impacte la manière dont l’homme se construit.

    La charge familiale qui es différents d’une famille à l’autre. Creat un certain poids sur l’épaule d’un homme. Donc il faudrait bien le dire. Un homme dans une famille ne peu pas penser comme une femme .
    Il n’ont pas les même besoin d’existence et suivant pas les même devoir.

    Répondre
    • Michele Modjom says:
      1 an ago

      Merci Joel pour ton commentaire et partage l’article dans ton entourage pour plus d’impact. Ensemble on va y arriver!

      Répondre
  9. MESSU NEKAM Ange Naomie says:
    1 an ago

    c’est soulageant de voir des gens dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Michèle merci d’aborder les sujets qui fâche. Merci si de nous inciter à avoir les conversations difficiles. God bless you ❤

    Répondre
    • Michele Modjom says:
      1 an ago

      Merci Naomie pour ton commentaire et partage l’article dans ton entourage pour plus d’impact. Ensemble on va y arriver!

      Répondre
  10. Ohrel Demeny says:
    1 an ago

    Très belle observation, objective et mettant en lumière l’un des gros maux qui minent la société noire et en particulier les hommes. Merci Michèle Modjom pour cet article de prise de conscience. Force à vous pour la suite 👍🏽

    Répondre
  11. Domi Domi says:
    1 an ago

    Très beau choix de sujet. Le langage courant facilite la lecture et la compréhension de part sa fluidité. Même un profane saurait le lire en sortir gagnant . La socialisation genrée est présente dans toutes les cultures je dois dire mais elle est très peu abordée dans la b communauté noire. C’est par le biais d’articles comme ceux-ci que le pan de voile sera levé. Good job girl 💪🏾

    Répondre
  12. Frank Arthur Komguep says:
    1 an ago

    Very good write up on a subject which is most at times negleted. If more efforts are vested in this field, we will have mentally stable men and this will go a long way to reduce gender base violence.

    Répondre
  13. Michele Pekam says:
    1 an ago

    Merci pour l’ article.
    C‘est un sujet assez négligé et parfois sous-estimé par beaucoup de personnes.
    Beaucoup ne savent déjà même pas que c’est un problème surtout les parents Africains. Ils se disent juste que tu dois être toujours fort c’est ça qui fait l’homme 💪🏿 .

    C’est triste parce que tout cela entraîne parfois des comportements négatives vis à vis de leur partenaires et ça rend la vie familiale difficile .

    Répondre
  14. Michele Pekam says:
    1 an ago

    Merci pour l’ article.
    C‘est un sujet assez négligé et parfois sous-estimé par beaucoup de personnes.
    Beaucoup ne savent déjà même pas que c’est un problème surtout les parents Africains. Ils se disent juste que tu dois être toujours fort c’est ça qui fait l’homme 💪🏿 .

    C’est triste parce que tout cela entraîne parfois des comportements négatives vis à vis de leur partenaires et ça rend la vie familiale difficile .

    Répondre

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